Le Fresnoy, exposition PANORAMA 12

Soft machine

Exposition du 5 juin au 25 juillet 2010

Commissaires : Fabrice Bousteau, Pascale Pronnier
Scénographe : Jacky Lautem

Le processus est plus important que le résultat. Quand c’est le résultat qui oriente le processus, on retourne toujours là où l’on a déjà été. Si c’est le processus qui commande, on ne sait peut-être pas où l’on va, mais on sait que l’on a envie d’y aller. Extrait du Manifesto for Growth de Bruce Mau

Cette assertion pourrait être la devise du Fresnoy. Et si, lorsque je demande à Alain Fleischer de qualifier Le Fresnoy en un mot, celui-ci me répond « machine », c’est bien de « process » dont il parle car l’école est selon lui « une machine à produire ». Un process qui s’appuie sur des machines, des outils technologiques parmi les plus performants au monde pour l’image et le son et auxquels les artistes sont formés et ont accès à volonté.

Mais ces machines-là sont moins déterminantes pour la formation de étudiants artistes que la machine globale du Fresnoy que je qualifierai de « Machine Molle » comme l’on parle des « matières molles ». C’est à l’université d’Orsay, au début des années 1970, que Madeleine Veyssié introduisit le terme de matières molles pour désigner tout ce qui va des matières plastiques aux bulles de savon, en passant par les gels, les élastomères, les cristaux liquides, les crèmes cosmétiques, les boues, les pâtes céramiques, etc. Qu’ont donc en commun tous ces matériaux intermédiaires entre les liquides et les solides habituels, dont la liste peut paraître hétéroclite ? Est mou, bien sûr, un matériau qui se déforme beaucoup lorsqu’on appuie dessus. Les physiciens ont généralisé cet adjectif pour désigner toute matière dont la réponse à une sollicitation est grande.

La « machine molle » du Fresnoy est une machine des possibles, elle se nourrit de ces étudiants d’origines culturelles multiples, les nourrit à son tour et ensemble ils se forment, se déforment et se transforment. Elle s’alimente et s’active pour beaucoup avec les fluides de l’équipe pédagogique permanente qui est un modèle d’adaptation mais aussi d’énergie pour accompagner les étudiants aux profils si différents. Elle se meut parfois avec soubresaut quand les artistes enseignants invités (Luc Moullet, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Hans Op de Beeck, Ulf Langheinrich, Jean-François Peyret, Scanner/Robin Rimbaud) d’horizons géographiques et intellectuels aussi différents que les étudiants y mettent leurs huiles.

Car Le Fresnoy est moins une école de pensée qu’une école de conduite. Elle n’impose aucun dogme, aucune esthétique mais cherche davantage à faire appréhender aux étudiants des processus de construction de l’œuvre à travers des multiplicités, des différences. Et, c’est la particularité du Fresnoy : proposer aux « artistes étudiants » comme principal enseignement de les « accompagner » à réaliser un projet c’est-à-dire une œuvre lors de chacune de leurs deux années d’études. Une œuvre présentée dans une exposition publique : Panorama. Une exposition qui porte bien son nom tant chaque année, et celle-ci n’y déroge pas, elle constitue un point de vue riche sur la création de jeunes artistes venant du monde entier.

Mais si les projets de ces jeunes artistes sont multiples, je suis frappé de voir combien une majorité ont un caractère « documentaire ». Cela est moins à mon sens un effet de mode que le sentiment pour ces jeunes artistes que l’art a responsabilité politique, sociale plus importante aujourd’hui qu’hier. Mais cette expression documentaire prend chez chacun des formes différentes et font de Panorama 12 une exposition qui résonne comme un chaos doux, une grande machine molle dans laquelle on se glisse et on ressort quelque peu transformé.

Fabrice Bousteau

Panorama 12 est l’occasion de découvrir plus de 50 œuvres inédites – films, vidéos, installations, photographies et performances produites en 2010 au Fresnoy, par les jeunes artistes et les artistes professeurs invités :
Giacomo Abbruzzese, Shirin Abu Shaqra, Jean-Michel Albert, Balthazar Auxietre, René Ballesteros, Lixin Bao, Neil Beloufa, Mohamed Bourouissa, Antonia Carrara, Jean-Christophe Couet, Joseph David, Matthieu Adrien Davy de Virville, David De Beyter, Emad Aleebrahim Dehkordi, Camille Ducellier, Thomas Duquet, Tamara Erde, Dorian Gaudin, Eric Giraudet de Boudemange, Yakup Girpan, Viola Groenhart, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Elika Hedayat, Mathilde Hess, Sébastien Hildebrand, Tessa Joosse, Atsunobu Kohira, Hayoun Kwon, Marikel Lahana, Ulf Langheinrich, Manon Le Roy, Hee Won Lee, Oh Eun Lee, Simon Leibovitz-Grzeszczak, Thomas Lock, Jacques Loeuille, Alexandre Maubert, Léonore Mercier, Loukianos Moshonas, Luc Moullet, Benjamin Naishtat, Hans Op de Beeck, Edgar Pedroza, Jean-François Peyret, Rossella Piccinno, Claire Pollet, Isabelle Prim, Matthieu Ravez, Robin Rimbaud / Scanner, Sophie Sherman, Ula Sickle, Emmanuel van der Auwera, Jéro Yun.

programme PANORAMA 12

Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains
22 rue du Fresnoy, BP 80179, 59202 Tourcoing cedex
www.lefresnoy.net / www.panorama12.net

DO/ REDO/ UNDO: 50 ans en performance vidéo

Avec: Vito Acconci, Matthew Barney, Chris Burden, Robert Filliou, General Idea, Dan Graham, Joan Jonas, Mike Kelley, Paul McCarthy, Matt Mullican, Bruce Nauman, Dennis Oppenheim, Nam June Paik, Martha Rosler, Carolee Schneemann, VALIE EXPORT, William Wegman, Hannah Wilke…

Pendant le Kunstenfestivaldesarts, Wiels présente un état des lieux de l’un des courants artistiques les plus jeunes de l’histoire de l’art. Do / Redo / Undo propose un tour d’horizon de 50 ans d’art de la performance à travers une centaine d’oeuvres. Do / Redo / Undo est autant un projet d’analyse qu’une exposition. Ce sont des archives, servant des fins artistiques et scientifiques, un regard rétrospectif, composé d’instantanés, sur certains des happenings et performances les plus influents des cinquante dernières années.

Une large section de DO / REDO/ UNDO provient de l’exposition 45 Years of Performance Video from EAI, présentée précédemment à PS1 à New York (01.11.2009 – 26.04.2010), qui a mis en lumière plus de quatre décennies de performances d’artistes créées spécialement pour la vidéo, depuis les exercices de body art de la fin des années 1960 aux nouvelles performances numériques. Fondée en 1971, Electronic Arts Intermix (EAI) est l’une des références les plus importantes, sans but lucratif, consacrée à l’art vidéo, et fait partie des premiers défenseurs de l’art et des artistes “media”. L’activité centrale de EAI est la distribution et la préservation d’une importante collection de plus de 3.500 œuvres media, nouvelles et anciennes. EAI favorise la création, l’exposition, la distribution et la préservation de l’art vidéo et numérique. Ses activités incluent un programme de préservation, des services éducatifs, des ressources en ligne et des programmes publics tels que les conférences d’artistes et des expositions. Le catalogue en ligne est une ressource complète sur les artistes et les œuvres de la collection EAI: www.eai.org

Ant Farm, Media Burn, 1975-2003, 23:02 min. Courtesy of Electronic Arts Intermix.

Les autres oeuvres sont empruntées à des collections basées en Belgique: la vidéothèque de Jeunesse et Arts Plastiques, Argos Centre for Art and Media, l’asbl Vidéographie(s) et Mukha.

27 films des 27 pays européens à l’UGC

EuroCine présente 27 films venant des 27 Etats membres de l’Union européenne. L’édition de cette année présente une sélection ambitieuse de films qui sera diffusée dans 5 capitales européennes le 9 mai. Prix unique : 5€/séance.

  • Liar [Menteur] – 78′
  • The World is Big and Salvation Lurks Around the Corner [Svetat e golyam i spasenie debne otvsyakade] – 105′
  • Tobruk – 110′
  • Take the Trash [Blå maend] – 80′
  • Whisky with Vodka [Whisky mit Wodka] – 104′
  • Vasha – 100′
  • Eamon – 86′
  • A Woman’s Way [Strella] – 113′
  • Cell 211 [Celda 211] – 110′
  • Ah ! La libido – 80′
  • The Mouth of the Wolf – 75′
  • Soul Kicking [I psihi sto stoma] – 112′
  • Midsummer Madness [Janu Nakts] – 95′
  • Low Lights [Artimos sviesos] – 92′
  • Sunny’s Time Now – 108′
  • Fluke [Mázli] – 93′
  • Kont DIĠA’
  • The Storm [De storm] – 96′
  • Kill Daddy Goodnight [Das Vaterspiel] – 117′
  • Sweet Rush [Tatarak] – 85′
  • A Portuguese Nun [A Religiosa Portuguesa] – 127′
  • Medal of Honor [Medalia de onoare] – 104′
  • Slovenian Girl [Slovenka] – 91′
  • Broken Promise [Nedodrzaný slub] – 129′
  • Tears of April [Käsky] – 115′
  • Burrowing [Man tänker sitt] – 76′

Projection des exercices images

Vous êtes invités à venir découvrir les trois exercices images le vendredi 7 mai de 15h à 18h30 en salle 35mm, à l’INSAS Thérésienne.

Image Imposée I – Tableau de Maître
Travail 35mm – Ba2
Travail HD-CAM – Ba3

Lumière Naturelle – Ba3
Copie 1 – 35mm

Image Imposée II – Remake photographique – Ba3
Séquence originale Happy Together de Wong Kar Wai
Positif 35mm d’après Super 16mm (DI) & Red
Positif numérique d’après Super 16mm (DI) & Red

Prix Cinégalité “Elles Tournent”

Comme les deux années précédentes, nous remettrons, dans le cadre de la troisième édition du FESTIVAL DE FILMS DE FEMMES «ELLES TOURNENT», un prix de 1000 euros à une étudiante ou un étudiant pour un film réalisé en cours d’étude abordant soit une problématique femmes soit la question des rapports entre les sexes dans une perspective non stéréotypée et novatrice.

Cette année un prix Cinemagelijk sera également octroyé à un-e étudiant-e de la communauté flamande. Les prix seront remis et les films primés projetés lors d’une séance spéciale au cours du Festival qui aura lieu du 16 au 19 septembre 2010 au Botanique.

Vous pouvez également consulter la rubrique Cinégalité sur le site www.ellestournent.be. Vous y trouverez plus de détails sur les prix décernés les deux années précédentes. Pour rappel, deux étudiantes avait gagné un prix en 2008.

Film réalisé au cours de l’année académique 2008-2009 dans le cadre d’une institution d’enseignement supérieur de la Communauté française. Toutes catégories acceptées : court et long métrage, documentaire, fiction, spot publicitaire… à condition de satisfaire à l’exigence de thématique égalitaire.

Envoyer avant le 1er juin 2010 une copie DVD du film,tout autre document concernant le film et les coordonnées du réalisateur ou de la réalisatrice (adresse, e-mail, téléphone) à :

Nadine Plateau
PRIX CINÉGALITÉ 2010 du conseil des femmes francophones de belgique
10, rue du Méridien
1210, Bruxelles
Tél: 0474 551 338

Cine Poème Laura Froidefond

Vision des ciné-poèmes

La vision des 5 Ciné-Poème de Master Montage 2009-2010 est fixée au mardi 11 mai de 13h00 à 14h30 en salle 35mm. La présence des 10 étudiants Montage-Scripte de 3ème année et, il va de soi, des 5 étudiants Master Montage est impérative, indique Rogier Van Eck.

Le ciné-poème est un exercice de création multimédia de Master 1 Montage. L’étudiant crée un montage de sons et d’images sur base d’un texte choisi par lui-même en y intégrant deux images issues du film de Chris Marker Sans Soleil. L’exercice est supervisé par Frederic Fichefet.


Image tirée du film de Laura Froidefond.

Rencontres sur le web documentaire

En 2009, le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Communauté française a initié une réflexion approfondie sur les problèmes de diffusion du documentaire en Belgique. Dans la continuation de la table ronde organisée en novembre 2009 sur ce thème, le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Communauté française de Belgique organise une Journée de rencontres sur le web documentaire, en collaboration avec le Media desk de la Communauté française et www.cinergie.be.

L’objectif de cette rencontre est d’éveiller la curiosité du monde audiovisuel en Communauté française à ce nouveau type de documentaires en permettant à des producteurs, réalisateurs, journalistes, institutionnels et étudiants de découvrir ce format particulier et ses implications en terme d’écriture, de réalisation, de financement et de diffusion, tant en Belgique qu’à l’étranger.

Cette journée se déroulera le mercredi 5 mai 2010 aux BOZAR (rue Ravenstein, 23 B-1000 Bruxelles) de 9h30-17h et sera animée par Jean-Jacques Jespers

Au programme :

Typologie du web documentaire par Patric Jean, producteur (Black Moon, Belgique) et Barbara Levendangeur (Arte France-Lardux Films)
Intervention d’Alexandre Brachet, producteur de web documentaires (Upian, France)
Présentation de son projet de web documentaire par Marie Mandy, réalisatrice belge
Intervention de Joël Ronez, responsable du pôle web d’Arte France
Discussion sur les différentes formes de web documentaires, leurs conséquences en termes artistiques et financiers, les soutiens envisageables en Belgique et à l’étranger, les contraintes et perspectives pour ce type de format en Belgique etc…
Les échanges permettront d’approfondir les interventions des invités mais également d’interpeller dans le cadre d’une discussion conviviale d’autres acteurs du paysage culturel belge et étranger tels que le CCA, le CNC (centre national de la cinématographie et de l’image animée, France), la RTBF, la VRT, le Soir, la Libre Belgique etc…sur leur approche du web documentaire.

Inscriptions

Avant le 30 avril 2010 à l’adresse suivante :
martine.vanelewyck@cfwb.be (merci de mentionner votre fonction et/ou l’institution que vous représentez)

Renseignements à l’adresse suivante :
jeanne.brunfaut@cfwb.be (tel : 02 413 22 71)
fatmire.blakaj@cfwb.be (tel : 02/413.33.51)

Soirée ARTes

L’événement organisé par La cambre, le conservatoire de Bruxelles et l’INSAS se déroule le samedi 1er mai 2010 dans le Hall de l’INSAS Rabelais, rue Jules Bouillon 1, à partir de 17h.

Line Up

20h30- 21h45 PHOTO Pop
22h00 – 23h Black Bread
23h- 23H45 &Lz with Liove
00h-1h30 Nouslovechachacha
1h30- 2H30 JUSTeLEBLANc
2h30- 3h30 Cheesedream
3h30-4h30 TG

Le programme est le suivant : A partir de 17 h : Exposition Photo intitulée « Traces » retraçant par morceaux choisis la pédagogie de Mr. Van Dieren, professeur de photographie à l’INSAS. Les options Photo et Textile de La cambre collaborent également à cette exposition avec une installation et un buffet. À partir de 20h30 : Concerts, suivis de Vjay, de performaces et mix en tout genre. Je vous envoie ci-joint l’affiche promotionnelle de cet événement, réalisée par La cambre. Les préventes seront en vente à 3 euros à partir du début de la semaine de la rentrée de 13h-14h dans la cafétéria à l’INSAS Thérésienne et dans le grand hall de l’INSAS Rabelais.

Préventes

Si vous désirez inviter des gens extérieurs aux trois écoles l’achat de préventes est nécessaire. Les entrées le soir même sont vendues au prix de 5 euros et seulement sur présentation de la carte étudiante d’une des trois écoles. Un vestiaire gratuit est mis à votre disposition.

Participez: bénévolat

Il est encore temps de vous joindre à l’équipe ! Nous avons encore besoin de volontaires gracieusement récompensés pour le montage des différentes installations (Exposition, décoration, scènes, stands) la veille et le jour J. Pour ces bénévoles-là, l’entrée de la soirée est bien évidemment gratuite, entre autre chose. Pendant la soirée, vous pouvez encore nous offrir 1h30 de votre temps et tenir différents postes avec les étudiants de La cambre et du conservatoire (vestiaires et entrées). Envoyez-moi un mail et je vous ajoute à l’équipe. Merci a tous ceux qui participent déjà a cette organisation !

Informations

1er mai de 14h à 17h, Rabelais (local à définir): Notez encore qu’avant la soirée, nous tentons d’organiser une assemblée générale qui regrouperait des représentants des 17 écoles supérieures artistiques pour discuter de la question des fusions, des pôles et des différents mouvements en vogue… Tout cela dans le but de comprendre quel risque nous encourrons si nous cessons de préserver le fonctionnement et des droits acquis en 2001 avec la création des Ecoles Supérieures Artistiques. Nous attendons des interventions de spécialistes, nous inviterons les organisations de représentation étudiante et nous publierons un avis à l’attention du ministre résumant le(s) point(s) de vue des étudiants ressortant de cette discussion. Si le sujet vous intéresse, si vous souhaitez participer à cette A.G. ou si vous voulez nous aider à l’organiser… un mail à ledicia.garcia@insas.be .

Programme des bourses de la SACD Scam

Le programme des bourses de la SACD et de la Scam pour 2010 est consultable en ligne cliquez ici ou rendez-vous sur la page d’accueil de notre site www.sacd-scam.be. Première échéance pour l’introduction des candidatures : le 30 avril.

Les nouvelles bourses proposées en 2010:

Bourse SACD de formation audiovisuelle internationale (page 7) : s’adresse aux auteurs qui ont obtenu une bourse de la Communauté française pour participer à une formation audiovisuelle internationale. Bourse SACD de soutien en cas de commande d’une musique de scène (page 21): s’adresse aux compositeurs d’une musique de scène commandée par une compagnie ou un metteur en scène. Bourse Scam de soutien au développement d’un documentaire radio: participation à un festival, un workshop, une formation… (page 13): soutient le développement d’un documentaire radio nécessitant la participation de l’auteur à un festival, une formation, un workshop… Bourse Scam de soutien au développement d’un documentaire: participation à un festival, un workshop, une formation…(page 15): Identique à la bourse radio ci-dessus pour les projets de documentaires audiovisuels.

Les demandes peuvent être envoyées par mail ou par courrier en un seul exemplaire.

Information et envoi des dossiers:
Service action culturelle SACD/Scam
Rue du Prince Royal, 87
1050 Bruxelles
02 551 03 62
avanweddingen@sacd-scam.be

Table ronde autours du Court-Métrage

Le 4 mai 2010 au Théâtre Mercelis – rue Mercelis  à  1050 Ixelles de 14 H 30 à 17H 30 dans le cadre du Brussels Short Film festival. Après le long métrage et le documentaire, le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Communauté française de Belgique se penche à présent sur la production, la promotion et la diffusion du court métrage en Belgique et à l’étranger.

Une table ronde en deux temps: en mai un état des lieux suivi d’une large concertation avec les professionnels ; en novembre, une synthèse présentée avec des pistes d’amélioration.

Depuis de nombreuses années, la Communauté française a compris l’importance du court métrage dans la vie d’un réalisateur ou de notre cinématographie … Pour devenir Jaco Van Dormael, Nabil Ben Yadir, Patar et Aubier ou les frères Dardenne, il a fallu à tous (réalisateurs et équipes comprises) quelques essais en tout genre ! En concertation permanente avec les professionnels, elle a mis en place, au fur et à mesure, une série de mécanismes pour assurer l’existence du format court.

Etat des lieux

Le 4 mai, plusieurs intervenants présenteront les différents systèmes de soutien : la Commission de Sélection des Films, les Ateliers d’écoles et les Ateliers de production, les primes au réinvestissement, les télévisions, le tax shelter, les aides à la promotion et à la diffusion … les festivals en Belgique, les marchés internationaux. Ensuite, la parole sera donnée au public pour permettre le débat et le recueil des propositions. La séance sera suivie d’un cocktail sous le chapiteau du Festival à l’invitation du CCA et WBImages.

Inscriptions

Avant le 30 avril à debora.decock@cfwb.be Renseignements : eve-laure.avigdor@cfwb.be – tél. : 02/413.22.33 et emmanuel.roland@cfwb.be – tél. : 02/413.22.31

Emile Lansman, conversation avec Joël Pommerat

Cinquième conférence du cycle sur le théâtre organisé par ARTes, la conférence s’adresse prioritairement aux étudiants des options théâtre et scénographie du conservatoire royal de Bruxelles, de la cambre et de l’insas.  elle est ouverte à tous les étudiants et professeurs des trois écoles. Joël Pommerat, metteur en scène et auteur, fonde la compagnie louis brouillard en 1990. créateur fertile, il aligne une vingtaine de textes-pièces. Il présente actuellement sa nouvelle mise en scène “cercles/ fictions” au Théâtre National.

Pédagogue puis journaliste et programmateur, Émile Lansman fonde, fin 1989, sa propre maison d’édition essentiellement consacrée au théâtre (Lansman Éditeur). il a publié un très grand nombre de pièces d’auteurs francophones, généralement peu connus au moment de la parution de leur texte.

LE SAMEDI 24 AVRIL 2010 À 17H
THÉÂTRE NATIONAL
FOYER DE LA PETITE SALLE (2E ÉTAGE)
111 BOULEVARD EMILE JACQMAIN – 1000 BRUXELLES

Brussels Short Film Festival : Made In Germany

La séance Best of Allemagne que propose BOZAR vous fera découvrir divers visages du cinéma et de l’histoire allemande : de l’animation « originelle », du clip propagandiste, des rapports très symptomatiques parents-enfants … Un parcours varié, drôle et tendre.

Das rad
Heidi Wittlinger, Chris Stenner, Arvid Uibel
Allemagne – 2001 – 8’ – Couleur – Animation

Plantés sur une colline, Hew et Kew, deux bonhommes de pierre, surplombent la vallée,
dont ils observent l’activité avec intérêt – et il s’en passe des choses. Soudain, l’homme
apparaît, et l’histoire suit son cours.

California Dreams
David Wnedt
Allemagne – 2007 – 17’ – Couleur – Fiction

Aujourd’hui, Jonas a 14 ans. Il porte des lunettes, est un peu gros et les filles ne le voient
même pas. Son meilleur et unique ami, Tüte, lui offre un bon en cadeau. Les deux garçons
font l’école buissonnière pour se rendre chez ce coiffeur à la réputation cool.

berlin berlin
Hartmut Jahn
Allemagne – 1989 – 4’30” – Couleur –

Un collage musical avec JFK, Ernst Reuter et la chute du Mur de Berlin. La chanson par “
John F. und die Gropiuslerchen” était un succès d’été à Berlin-Ouest après le “Wende”.

Reise zum Wald
Jörn Staeger
Allemagne – 2008 – 7’ – Couleur – Experimental

Le mythe germanique de la forêt revisité sur le mode poétique.

Die Schopfung
Thomas Meyer-Hermann
Allemagne – 1995 – 7’ – Couleur – Animation

L’origine du monde mis en parallèle avec la création artistique. Des événements
potentiellement tragiques se terminent bien. Après tout, on est au cinéma.

Meine Eltern
Neele Leana Vollmar
Allemagne – 2003 – 18’ – Couleur

Marie a un problème. Son nouveau petit ami veut rencontrer ses parents. Tout irait bien,
sauf qu’elle lui a dit qu’ils étaient sympas, amoureux et libéraux. Pas si sûr…

Courts du jour, courts du soir

Chaque dernier mardi du mois, de septembre à juin, le cinéma Arenberg vous propose un programme d’environ 60 minutes de courts-métrages… Venez découvrir les réalisations des étudiants de troisième réalisation INSAS ce mardi.

Programme

GRISE MINE de Rémi Vandenitte, La Cambre – 2009 – 7’
Suite à un coup de grisou, un mineur se retrouve bloqué dans la mine. Montage son de Philippe Fontaine, actuellement en Master 1 Son à l’INSAS.

DERRIERE LES VOLETS de Miklos Keleti – INSAS – 2009 – 10’30
Mathieu vit avec sa belle-mère et sa petite sœur depuis que son père, ingénieur militaire, est parti en Afghanistan. La relation entre Mathieu et Lydia est difficile. Un soir, un coup de téléphone va bouleverser la vie de cette famille.

OUVERTURE A L’IRIS de Victor-Emmanuel Boinem – INSAS – 2009 – 10’ – Amitié entre deux jeunes hommes. Autrefois rivaux sur les bancs de l’école, ils ont appris à dépasser leur opposition pour se découvrir des centres d’intérêt communs.

UN HAVRE DE PAIX de Léo Medard – INSAS – 2009 – 8’44
Pierre est un petit garçon de 4 ans. Ses parents sont partis en vacances et l’ont confié pour quelques jours à Anne-Marie, sa grande tante qui vit seule dans une maison. Un matin, Pierre se lève et fait une étrange découverte…

LE MONT DES MIRACLES de Alana Osbourne – INSAS – 2009 – 12’
Une vierge guérisseuse, quelque-part en Flandre ? Une statuette, symbole de foi et d’espoir dans un haut lieu de pèlerinage belge ? Des témoignages et interrogations nous mènent sur la route…

Consécration internationale de Victor Kissine

La nouvelle pièce POST SCRIPTUM de Victor KISSINE – professeur chargé du cours “Point de vue musical” en BA 1 Cinéma (tronc commun) , a été interprétée par l’Orchestre Symphonique de San Francisco à San Francisco, à Washington et au prestigieux Carnegie Hall à New York. Voici une des nombreuses critiques élogieuses qui le consacre parmi les plus grands.

A Symphony premiere with verve

Joshua Kosman, Chronicle Music Critic
Charles Ives is generally cited as the great progenitor of American classical music, but it turns out that the tendrils of his influence and his example have an international reach. Ives’ transcendentalist fervor takes on a Russian cast in Victor Kissine’s “Post-scriptum,” a beautiful, mysterious orchestral essay that had its world premiere in Davies Symphony Hall on Thursday night.
The work was commissioned by and dedicated to Michael Tilson Thomas and the San Francisco Symphony, who played the piece with a wonderful combination of tender specificity and verve. And those qualities were the thematic constants in a largely powerful concert.
Kissine, who was born and raised in the Soviet Union and relocated to Belgium in 1990, describes “Post-scriptum” as a response to Ives’ metaphysical masterpiece “The Unanswered Question.” The links are not so much thematic as structural – like its model, Kissine’s work unfolds in a series of restlessly questing episodes, each one approaching nearer to some elusive epiphany.
A listener can hear the growing certainty of this quest, proceeding from the shimmery mood of anticipation that infuses the first third of the piece to the increasingly definitive statements by the brass and timpani. Yet each attempt to reach a firm musical conclusion winds up imploding, vanishing into the near-silence of doubt and afterthoughts.
Like his older Russian compatriots, Sofia Gubaidulina and Alfred Schnittke – whose influence mingles with that of Ives in “Post-scriptum” – Kissine writes in a distinctive middle range between melody and pure texture. Dramatic themes will emerge for the space of five or six notes, then subside into a wash of virtuosically rendered orchestral color.
Kissine’s mastery of the orchestra, in fact, is one of the most striking aspects of “Post-scriptum.” The big chords that well up at the piece’s main structural points are superbly weighted and characterized – sometimes as sheer mass, sometimes built with a detectably hollow core – and the vague echoes that linger after each one, like the afterimage of a bright light on the retina, are marvelous inventions.
Thomas and the orchestra gave a sensitive reading of the piece, full of nuance and empathy, and then roared into the second half with superb accounts of two orchestral showpieces.
Ravel’s “Valses nobles et sentimentales” must count among Thomas and the orchestra’s trademark party pieces. They play these dances with zest and imagination, and Thursday’s performance was a vibrant mix of kinetic grace and breathless sweep, leading up to a luminous close. Liszt’s “Tasso: Lamento e Trionfo” was done in full Technicolor, stinting nothing on either sensuality or grandeur.
The evening’s only disappointment was Tchaikovsky’s Violin Concerto, with an uncharacteristically labored and graceless solo turn by violinist Christian Tetzlaff. Tetzlaff has given many great performances here over the years, and even some brilliant ones; Thursday’s contribution, full of tuning lapses and rhythmic carelessness, was obviously an off night.

sfsymphony.org.
Christian Tetzlaff is the soloist in the Tchaikovsky Violin Concerto. San Francisco Symphony

Photographies : Isabelle Françaix

Cours ouvert ID2 “Histoires de couples”

La classe de 2ème année d’interprétation dramatique vous invite à la présentation de l’exercice chansons “Histoires de couples” sous la direction d’Annette Sachs.

  • Générale mardi 30 mars à 11h00
  • Cours ouvert mercredi 31 mars à 11h00

Rdv Hall de Rabelais