Le travail de Lara Gasparotto procède d’une dynamique des rapports entre les images. Pour sa génération, le noir et blanc et la couleur, la pose et l’instantané, le style documentaire ou la recherche symbolique, la reproduction et l’original se conjuguent sans cesse, ignorant les catégories et les écoles. Une image vernaculaire, une référence historique ou bien encore un montage fortuit voire une négligence technique ne sont jamais pensés en terme de valeur aux côtés d’un portrait ou d’un paysage. On pourrait le dire aussi des schémas rhétoriques : pas de narration à proprement parler ni de chronique quotidienne ni, à l’inverse, de séquences conceptuelles thématiques ou littéralistes. L’univers du travail de Lara Gasparatto participe de cette réinvention de la grammaire photographique au début du XXIe siècle. (Présentation de Michel Poivert, Extrait de la préface du livre “Rivages”, paru aux Editions Lannoo en 2014.)
Mercredi 4 mai à 18h30 à l’INSAS (Cinéma) – Salle 35 mm, 8 Rue Thérésienne 1000 Bruxelles