Les réalisatrices dont les films seront projetés pendant ces deux jours sont de formations différentes : professeurs, chercheuses, cinéastes, photographes, licenciées en Histoire, graduées en religions et mysticisme, activistes du droit des femmes en Iran. Dans leurs films, elles vous parlent des inégalités, de la discrimination, de la justice, de la maternité, du célibat, des transsexuels rejetés par les leurs et la société, du chômage, des tabous du sida, du ressentiment d’être un enfant de “martyr” de guerre. Honorées par plusieurs festivals internationaux, elles vous offriront aussi la possibilité de les questionner via une table ronde de réalisatrices et de productrices qui aura lieu le dimanche après-midi. “En Iran, la lutte des femmes est très importante et elles ont réussi à acquérir une position élevée dans le monde du travail et dans la vie sociale. Elles sont en première ligne, particu- lièrement les artistes”, dit Fery Malek-Madani, organisatrice de cet événement et fondatrice de l’asbl Art Cantara.

Ce festival, par le regard des femmes sur des sujets insolites est un voyage au sein de la face cachée de la société iranienne.
Il a pour ambition d’ouvrir notre horizon par rapport à l’idée que nous nous faisons de l’Iran et de tous ses paradoxes.