Atelier Documentaire à la SKDA de Hanoi

En mars et avril 2014 s’est déroulé à Hanoï au Vietnam, dans le cadre d’un projet de collaboration pédagogique soutenu par WBI entre l’INSAS et le SKDA (Académie du cinéma et du théâtre d’HanoÏ), un atelier documentaire, sous la direction de Rob Rombout, Thomas Gastinel et Rogier van Eck. Un séminaire préalable avait invité les étudiants à aller à la rencontre de leur ville. L’atelier devait consister en la réalisation de 13 portraits d’habitants.

Un second séminaire les a introduit aux différentes figures du documentaire via exemples et analyses. Les personnages choisis ensuite par les étudiants allaient du libraire-bibliophile à l’ancien photographe de guerre, du chauffeur de moto-taxi au jeune architecte, du ramasseur d’ordures au petit commerçant et au ferrailleur, etc. Chaque personnage devait révéler un aspect de la réalité de Hanoi. Au final, chacun de ces films – de 4 à 8 minutes – a constitué une archive contemporaine de la ville, un état des choses, un état des lieux.

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Les oiseaux dans l’usine

Il y a trois générations. Il y a le travail comme fil conducteur. Il y a ma famille: mon grand-père , ma grand-mère et ma mère. Il y a Eran l’ouvrier et poète. Il y a d’un côté les ruines du passé et de l’autre la présente claustrophobie d’une usine. Il y a une rencontre. Un hommage. Des histoires. Une histoire. La leur. La mienne. La nôtre.”

Réalisé par Lisa Sallustio.

L’exercice « Documentaire radiophonique » propose aux étudiants de seconde année théâtre de questionner leur rapport au réel en situation de captation. Cette réflexion entre l’être et le lieu considère le langage sonore comme médium de communication.

Conférence “Opéra : interprétation et mise en scène”

Dans le cadre des conférences ARTes sur le théâtre et les arts du spectacle, Bernard Foccroulle, abordera le travail en coulisses de la mise en scène en posant notre regard sur la construction en amont d’un spectacle d’opéra. Comment s’opère le processus créateur d’un spectacle? Nous le découvrirons au travers du documentaire « La Traviata et nous » de Philippe Béziat. Ce film nous fait vivre de l’intérieur la création de « La Traviata » de Verdi par Jean François Sivadier pour le Festival d’Aix en Provence de 2011. Opéra et cinéma se croisent: le film aborde la question de la mise en scène et de l’opéra en amont du spectacle.
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Visites guidées du dépôt film de la Cinematek

Tout au long du week-end du 16.11 & 17.11 s’ou­vriront exceptionnellement les portes de l’un des trois dépôts où la Cinémathèque conserve plus d’un siècle de cinéma de Belgique et d’ailleurs. Les membres de l’équipe des col­lections film vous guideront sur quelques centaines de mètres parmi les kilomètres d’étagères supportant les boîtes de films, les tables de vision, la machine à laver les films, le laboratoire nu­mérique où les films sont scannés et restaurés. Ils vous parleront de la collection, du travail quotidien et vous laisseront voir, toucher et sentir combien un film est précieux et fragile, comment sauver et res­taurer ce matériel cinématographi­que unique. En complément de la visite, une petite exposition met en lumière les différents aspects de la conser­vation de la collection.

Visites guidées du dépôt film
Rue Gray 178, 1050 Bruxelles
16.11 & 17.11 – 10:00 > 18:00
FR / NL / EN – 45′ – gratuit
Inscription obligatoire, du 04.11 au 13.11 via info@cinematek.be – 02 551 19 00 (du lundi au vendredi de 10:00 à 17:00)
Se vêtir chaudement.
Accessible aux personnes à mobilité réduite

Cinematek

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Les prix de la critique Théâtre 2013

Le palmarès des Prix de la critique 2013 a largement récompensé professeurs et anciens étudiants de l’INSAS, toutes générations confondues… Karim Barras, ancien étudiant et professeur, s’est vu attribuer le Prix du meilleur comédien notamment pour sa prestation dans le “Hamlet” mis en scène par Michel Dezoteux, ancien étudiant et professeur.
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8ème Biennale d’Art Contemporain

“Comprendre et penser de manière critique et sensible le monde contemporain”

Du 18 septembre au 17 novembre 2013, ne manquez pas la 8ème édition de la Biennale d’art contemporain d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. Découvrez la vingtaine de pavillons mis en place par Michel François et Guillaume Désanges.

La 8ème Biennale d’art contemporain, intitulée Une exposition universelle (section documentaire) a été imaginée par deux commissaires de taille: le plasticien Michel François (B) et le curateur et critique Guillaume Désanges (F). Ils ont développé le concept d’une vingtaine de pavillons thématiques, à la manière des “Expositions Universelles” organisées entre le 19ème et le 20ème siècle, qui seront répartis dans deux lieux emblématiques de la Ville nouvelle: les vastes plateaux du parking Grand Rue -3 (4000 m²) et le Musée de Louvain-la-Neuve. Cette anti-exposition universelle est composée d’un agencement par pavillons présentant de nombreuses images, documents objets, authentiques ou facs-similés dans une scénographie originale… Autant de formes de création involontaire et clandestine, autant d’histoires, de faits authentiques et de destins, qui ne sont pas sans lien avec l’art sans en être spécifiquement. Une Biennale qui donne à voir, comprendre et penser de manière critique et sensible le monde contemporain.

http://www.biennale8.be/
Informations
Tarifs et heures d’ouverture

Rencontre avec Michel François et Guillaume Désanges, à Bozar

“La Création Contemporaine”. Dans le cadre de la 8e Biennale d’art contemporain de LLN, intitulée Une exposition universelle (section documentaire) dont ils sont commissaires. Les commissaires ont développé le concept d’une vingtaine de pavillons thématiques, à la manière des “Expositions Universelles” organisées entre le 19ème et le 20ème siècle, qui seront répartis dans deux lieux emblématiques de la Ville nouvelle: les vastes plateaux du parking Grand Rue -3 (4000 m*) et le Musée de Louvain-la-Neuve. Cette anti-exposition universelle est composée d’un agencement par pavillons présentant de nombreuses images, documents objets, authentiques ou facs-similés dans une scénographie originale… Autant de formes de création involontaire et clandestine, autant d’histoires, de faits authentiques et de destins, qui ne sont pas sans lien avec l’art sans en être spécifiquement. Une Biennale qui donne à voir, comprendre et penser de manière critique et sensible le monde contemporain.

Lieu: Palais des Beaux-Arts / Studio
Dates: Mercredi 09.10.2013 – 20:15
Infos supplémentaires.

Les informations suivantes sont fournies pour information à destination de nos étudiants. L’INSAS n’a aucune relation avec les sociétés et organisations citées. Le contenu proposé ici est fourni librement, sans engagement aucun de part et d’autre.

Ciné-Club: Dodoma

cine_club_insas_donoma_filmChaque mois, un ou plusieurs cinéastes viendront présenter un de leurs films et animer un débat avec le public au cinéma Vendôme, partenaire du ciné-club de l’INSAS. Ceci dans le but de questionner le cinéma d’aujourd’hui, de chercher à dessiner les traits d’un cinéma d’hier et d’esquisser ceux du cinéma de demain.

Pour son deuxième numéro au Cinéma Vendôme, le Ciné-Club de l’Insas vous propose une soirée autour du film DONOMA (2011) en présence du réalisateur Djinn Carrénard et de l’actrice Salomé Blechmans.

En 2011, DONOMA est sur toutes les lèvres. Promotion atypique et sauvage, tournage à l’arraché, équipe travaillant tant devant que derrière la caméra, budget presque néant: il nous importait de donner une place à ce film unique et la parole à ceux qui l’ont fait.

“Donoma” impressionne par sa puissance à construire à partir de rien un film qui ne ressemble à rien (pour ses détracteurs), un film qui ne ressemble à rien de ce qui a été vu (pour ses louangeurs). Dans tous les cas, il rebat les cartes du cinéma français et propose une nouvelle donne.” (Les Cahiers du Cinéma)

Jeudi 3 octobre à 18h15 au Cinéma Vendôme, 18 chaussée de Wavre à 1050 Bruxelles (Ixelles – Porte de Namur).

Dans le désert des grandes villes

Au cœur des grandes villes, entre le vagissement du fromager et le vacarme des sirènes, quelques femmes trouvent leur plénitude dans le silence.

Réalisé par Nina Blanc.

L’exercice « Documentaire radiophonique » propose aux étudiants de seconde année théâtre de questionner leur rapport au réel en situation de captation. Cette réflexion entre l’être et le lieu considère le langage sonore comme médium de communication.

De Zee

Je suis allé à Ostende le 16 février 2014 avec ma grande amie Barbara. Nous sommes arrivés à la gare vers 11h30. Nous avons mangé au restaurant Le Diplomate. Il y avait de grandes baies vitrées qui donnaient sur la mer. Après le café Barbara a voulu me montrer le port de pêche. Puis nous avons pris un bateau qui nous a amené sur une Ile. Dès que j’ai vu cette Île j’ai su qu’elle m’appartenait. Je suis retourné à Ostende le 20 février 2014. Seul. Je n’ai pas mangé au Diplomate. Je suis allé voir le port de pêche. J’ai voulu reprendre le bateau mais je ne l’ai pas trouvé. Mon Île avait disparu.

Réalisé par Ludovic Drouet.

L’exercice « Documentaire radiophonique » propose aux étudiants de seconde année théâtre de questionner leur rapport au réel en situation de captation. Cette réflexion entre l’être et le lieu considère le langage sonore comme médium de communication.

Au devant de nous

On marche vite, la tête en l’air ou les yeux roulant au rythme tyrannique de la valise vers le train soupirant. On marche au-devant de nous, rapide entre deux pays calmes. Nous aurons, une fois assis, une sensation éclair de surdité. Mais la mémoire des annonces, des mots qui fuient nous titille. Et je ressens comme l’envie de m’arrêter. De considérer les mille couloirs comme un lieu fixe, les mille gares en une seule. Ce que ça donne: l’infinie répétition des mêmes gestes, des mêmes sons, puis la découverte d’une certaine lenteur. La lenteur des sans-mouvement, des paresseux de la gare, de ceux qui n’entrent ni ne sortent de cet endroit où l’on ne fait qu’entrer et sortir. Des créateurs du lieu. J’ai la chance d’y voir du haut de mon perchoir sonore des danseurs, qui dansent dans le sens inverse de la ronde. Ce sont les blasés des annonces, auxquelles ils ne trouvent plus aucun sens. Ceux à qui il fallut apporter un piano pour satisfaire leur appétit d’existence. Ceux qui font chanter la gare, elle qui siffle d’habitude. Puis je découvre d’autres habitants, des visages marqués, des habitants aux allures de premiers hommes. Ceux pour qui la gare est lieu d’attente le jour, et devient traîtresse la nuit. Ils rêvent d’immobilité, que la gare enfin soit le pic solide en mer agitée, qu’elle ne soit plus le flou des photographes. Vision grotesque voire incompréhensible pour celui qui ne fait que passer, celui à la tête haute. C’est à ce moment que la nuit intervient, quand elle pousse dehors les visages pâles. Alors pour comprendre, il faut sortir.

Réalisé par Victor Rachet.

L’exercice « Documentaire radiophonique » propose aux étudiants de seconde année théâtre de questionner leur rapport au réel en situation de captation. Cette réflexion entre l’être et le lieu considère le langage sonore comme médium de communication.