Si elle ne fût pas blanche jusqu’au bout de la nuit, elle le fût au moins jusqu’à 1h du matin. Les 3 à 400 visiteurs ont donc pu apprécier l’intervention de l’association O.K.U.P et de la Cie Eknobul à l’intérieur du batiment de l’INSAS. Une fois n’est pas coutume, l’entrée de l’école se situait rue de Namur, par le magnifique couloir au marbre étoilé. Là, machine à pop corn et rideaux rouges vous accueillaient pour vous introduire dans le monde mystérieux de Bruxelles-wood. Masqué d’une identité célèbre du monde du cinéma, chaque spectateur pouvait suivre dans un parcours éclectique de charmantes hôtesses pour découvrir ici une performance de construction et dé-construction de Bruxelles, là, un aménagement de décors de cinéma, ou bien encore une maquette présentant la célèbre coline Bruxelles-wood.

Le spectateur n’en était pas à sa dernière surprise. En effet, après un errement dans les labyrinthiques couloirs et escalier de l’INSAS, un ascenseur vomissait littéralement des tonnes de pop-corn, cette petite pétite de maïs explosée, si bien ingurgitée à chaque séance de cinéma par des masses consommatrices du cinéma…, d’un cinéma…

Tranquillement, James Dean, Jacques Tati, Karine Viard et autres célébrités incarnées par autant de visiteurs de la nuit blanche se dirigeaient alors vers la sortie située rue Thérésienne. Certains d’entre eux souhaitant repousser plus loin encore, ces limites d’une seule nuit, revenaient assister à la projection théâtrale de la Cie Eknobul qui allait se dérouler dans l’obscure salle de projection de l’INSAS.

Puis, la nuit reprenait ses droits pour aller se coucher à l’aube d’un jour nouveau..

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