Les prix de la critique Théâtre 2014

Les prix récompensent cette année encore les prestations réalisées par nos artistes, donnant ainsi écho à la citation de Fernando Arrabal : “Le théâtre est éternel”.

C’est tout d’abord au théâtre National, que nos anciens ont été récompensés. Parmi les élus Jessica Fanhan sortie en 2011 qui s’est vu attribuer le prix du “meilleur espoir féminin” pour “Don Juan Addictions/Elles“, dans une mise en scène de Sylvie Landuyt. Elle y interprète de façon époustouflante une jeune femme confrontée à l’éternel Don Juan; une exploration sur le thème de la femme face à ses sentiments de pulsions, d’émotions où le mythe de Don Juan brouille ses cartes pour mieux se mesurer à une femme nouvelle…

Le prix “découverte” est attribué à nos anciens étudiants Master Mise en scène 2010 : Léa Drouet, Céline Ohrel, Thibault Wenger pour leur interprétation de : Décrits-Ravage de et par Adeline Rosenstein au Théâtre Océan Nord. Pièce mi-documentaire mi-conférencière sur la Palestine. Elle est interprétée par des acteurs adoptant sciemment un ton parfois sarcastique ; Ce sur un sujet osé, se basant sur un travail de témoignages d’artistes occidentaux de passage en Israël et Palestine, mais aussi de citations de dramaturges arabes évoquant les faits soulevés avec des repères chronologiques, géographiques et autres digressions linguistiques. Une réflexion au Théâtre sur un sujet brûlant toujours d’actualité dont la genèse remonte pourtant à plusieurs siècles.

Cette année le prix “Bernadette Abraté” honore notre professeur Martine Wijkaert pour l’ensemble de son oeuvre théâtrale soit 37 ans de créations. Un bel hommage pour un véritable personnage à la vie comme à la scène.

Enfin le prix de la “mise en scène” est attribué à notre jeune professeur Coline Struyf pour sa prestation dans “Homme sans but” d’Arne Lygre, créé au Théâtre Océan Nord.

Gageons que ces récompensent donneront l’envie au plus haut niveau de décision de s’inscrire dans une démarche de soutien à la création et au développement des lieux culturels, à l’image de ce qui peut se passer chez nos voisins.